Après dix derniers jours passés au monastère de Kopan, sur les hauteurs de Katmandou, une année est déjà passée,... depuis l'arrivée à Anchorage, le 16 juin 2015.
J'aurai donc passé :
Monastère de Kopan, 1er juin 2016 |
J'aurai donc passé :
- 2,5 mois en Alaska
- 2 mois en Inde
- 6,5 mois au Népal
- 6,5 mois au Népal
- 3 semaines au Tibet
Un découpage en deux régions, très éloignées sur la planète, mais nécessaire puisque je tenais à passer l'été dans l'arctique puis à rester dans une seule région le reste de l'année.
Alors que retenir de cette année ?
Le Népal, de bas en haut
Les sept mois au Népal auront été le coeur de cette année. Presque sept mois dans un pays évidemment magnifique, visité des plaines jusqu'à pas loin des sommets (il aura manqué un sommet...).
Ces sept mois auront été rythmés par cinq longues randonnées d'altitude (Kanchenjunga, Everest, Annapurna, Dhaulagiri, Gosaikunda), moments qui resteront comme les plus classiques de l'année, mais traversés avec ô combien de plaisir. Les paysages qu'on y découvre sont parmi les plus beaux que la montagne puisse offrir.
Mont Everest, 15 novembre 2015. |
Le tour à vélo du mois de mars aura été l'occasion de découvrir la vallée de Katmandou et les chaudes plaines du Teraï.
Si pendant ces presque sept mois au Népal, j'ai marché inlassablement au milieu de ces montagnes immenses, j'y aurai aussi découvert les fantastiques "collines" et ses habitants sur la bande centrale du pays : la perle népalaise aura bel et bien été, étonnamment loin de la haute montagne, la randonnée des villages du Far-West de Jumla à Darchula ; j'y reviens plus loin.
Enfin, lors des dernières semaines, au monastère de Kopan, j'aurai appris quelques bases de la principale religion himalayenne, le bouddhisme.
Enfin, lors des dernières semaines, au monastère de Kopan, j'aurai appris quelques bases de la principale religion himalayenne, le bouddhisme.
L'Himalaya, du nord au sud
Le choix de rester de rester neuf mois dans une zone relativement peu étendue a été très important. Certes, je n'ai pas visité "toute" l'Asie comme certains le font et les paysages et cultures traversés auront pu se ressembler par moments. Mais grâce à ce temps long, j'ai pu en avoir une vision peut être plus approfondie, sur l'ensemble d'une saison (hors saison des pluies, l'été).
Avant cette année, je connaissais uniquement les arides plateaux Ladakhis, au Cachemire. Quel choc cela a été de découvrir en octobre les verdoyantes vallées népalaises surplombées de glaciers gigantesques, qui tranchent tellement avec le paysage du Cachemire !
Puis, au coeur de l'hiver, c'est l'Himalaya de l'extrême nord-est indien que je découvre (entre Bhoutan et Birmanie). J'y trouve des paysages moins exceptionnels qu'au Népal ou au Cachemire, mais le voyage en valut néanmoins largement la peine. La vallée du gigantesque fleuve Brahmapoutre est notamment d'une furieuse beauté et restera la grande découverte de mon passage dans cette région. Ces presque deux mois dans ces contrés, que j'avais qualifiés de bancals dans mon article, resteront un temps fort de l'année car, même si je n'y ai pas pu faire tout ce que je voulais (même ici l'hiver est un peu froid...), l'endroit était original et fort loin des sentiers battus : j'y ai rencontré des gens fabuleux et beaucoup appris.
Puis, au coeur de l'hiver, c'est l'Himalaya de l'extrême nord-est indien que je découvre (entre Bhoutan et Birmanie). J'y trouve des paysages moins exceptionnels qu'au Népal ou au Cachemire, mais le voyage en valut néanmoins largement la peine. La vallée du gigantesque fleuve Brahmapoutre est notamment d'une furieuse beauté et restera la grande découverte de mon passage dans cette région. Ces presque deux mois dans ces contrés, que j'avais qualifiés de bancals dans mon article, resteront un temps fort de l'année car, même si je n'y ai pas pu faire tout ce que je voulais (même ici l'hiver est un peu froid...), l'endroit était original et fort loin des sentiers battus : j'y ai rencontré des gens fabuleux et beaucoup appris.
Il reste finalement une zone que je n'ai pas explorée en Himalaya : l'Asie Centrale (Pakistan, Afghanistan, Tajikistan, Kyrgystan), au nord-ouest du massif, qui se visite, tout comme le Cachemire indien, en été. L'objet d'un prochain voyage.
Alaska vs. Himalaya
J'aurai visité deux grands massifs, extrêmement différents : l'Himalaya, peuplé, sublime, ensoleillé, touristique dans sa partie népalaise, et les montagnes alaskiennes, sauvages (à l'extrême), libres.
A l'exception du Ladakh (et sans doute des régions d'Asie Centrale non encore visitées), la haute montagne himalayenne est quasiment entièrement réglementée. Dans la plupart des massifs, que ce soit pour randonner ou pour faire de l'alpinisme, un permis et un guide sont obligatoires. Là où il n'en faut pas (c'est-à-dire des miettes), les régions sont très touristiques : Everest, Annapurna, Langtang.
Même si ça n'enlève rien à leur beauté objective, cela nous donne des itinéraires clé en mains, assez peu intéressants sur un plan personnel, desquels il est extrêmement difficile de s'écarter.
On arrive par exemple à des situations absurdes du type de celle rencontrée au village de Kagbeni, qui est à l'intersection de quatre vallées :
- Vallée de l'Annapurna : nécessite un permis, pas de guide requis.
- Vallée du Haut Mustang : nécessite un guide et un permis de 500$ pour 10 jours (à organiser avec une agence, à l'avance, à Katmandou)
- Vallée du Haut Dolpo : nécessite un guide et un permis de 500$ pour 10 jours (à organiser avec une agence, à l'avance, à Katmandou).
- Vallée du Dhaulagiri : libre.
On arrive par exemple à des situations absurdes du type de celle rencontrée au village de Kagbeni, qui est à l'intersection de quatre vallées :
- Vallée de l'Annapurna : nécessite un permis, pas de guide requis.
- Vallée du Haut Mustang : nécessite un guide et un permis de 500$ pour 10 jours (à organiser avec une agence, à l'avance, à Katmandou)
- Vallée du Haut Dolpo : nécessite un guide et un permis de 500$ pour 10 jours (à organiser avec une agence, à l'avance, à Katmandou).
- Vallée du Dhaulagiri : libre.
Il en est de même pour les sommets, même mineurs, qui ont chacun une sorte "d'étiquette", avec leur règlementation.
Tout est de plus assez surveillé.
L'Alaska, évidemment, est tout l'inverse. La liberté y est totale. Il n'y a quasiment aucun itinéraire prédéfini ou connu, tout n'est que choix personnel. L'espace s'offre à nous dans toute sa pureté.
Ce sont les raisons pour lesquelles je retournerai toute ma vie en Arctique, parce que les projets y engendrent naturellement les projets, de nouvelles explorations, mais pas forcément au Népal, où j'ai l'impression, même si j'y ai passé de très bons mois, qu'il n'y a plus d'exploration vraiment intéressante et personnelle à y faire... en toute liberté. Et c'est fort triste. Eventuellement y gravir dans quelques années un sommet secondaire bien choisi.
Ce sont les raisons pour lesquelles je retournerai toute ma vie en Arctique, parce que les projets y engendrent naturellement les projets, de nouvelles explorations, mais pas forcément au Népal, où j'ai l'impression, même si j'y ai passé de très bons mois, qu'il n'y a plus d'exploration vraiment intéressante et personnelle à y faire... en toute liberté. Et c'est fort triste. Eventuellement y gravir dans quelques années un sommet secondaire bien choisi.
J'ai l'habitude d'être critique sur nos modes de vie occidentaux mais s'il y a bien une chose que nous faisons correctement, c'est de garantir une grande liberté d'accès à notre nature (pas forcément protéger correctement cette nature mais au moins y offrir un accès parfaitement libre).
L'approche himalayenne de la haute montagne est particulièrement néfaste : elle monétise l'espace et empêche la liberté humaine de s'exprimer. Et il sera maintenant très difficile de revenir en arrière.
Tâche donc à nous, occidentaux, de savoir protéger nos montagnes de ce fléau, dans nos Alpes d'Europe occidentale et dans nos régions arctiques : en Alaska, au Yukon, au Groenland, en Scandinavie.
Car dans un monde où le lobby économique est énorme et où le principe de précaution devient prépondérant, la partie n'est, à long terme, pas gagnée d'avance.
Mont Denali, Alaska, 4 juillet 2015. |
Une année Sabbatique, juste ça, en soit.
Il y eut donc tout cela. Tous ces projets, toutes ces promenades. Que j'aurais pu faire presque indépendamment sur de "petites" vacances. Mais il y eut aussi et surtout, en soit, une année de voyage. Une année où le quotidien est liberté. Une année où on a du temps pour soi, pour discuter, explorer, où l'on rencontre des gens qui vivent autrement et ont des idées formidables, locaux comme touristes. Une année où l'on prend le temps de s'inspirer.
Ce qui rend tous ces projets, toutes ces promenades très différents.
Qu'une telle année soit un tour du monde, ou assez sédentaire comme la mienne, qu'elle soit préparée ou bien totalement "à l'arrache", spirituelle ou non, qu'il y ait un grand et unique projet derrière ou juste de la flânerie, qu'elle se passe dans des villes ou à la montagne, bref quoique puisse être un tel voyage, il ne pourra être qu'enrichissant et réussi.
Il y eut donc tout cela. Tous ces projets, toutes ces promenades. Que j'aurais pu faire presque indépendamment sur de "petites" vacances. Mais il y eut aussi et surtout, en soit, une année de voyage. Une année où le quotidien est liberté. Une année où on a du temps pour soi, pour discuter, explorer, où l'on rencontre des gens qui vivent autrement et ont des idées formidables, locaux comme touristes. Une année où l'on prend le temps de s'inspirer.
Ce qui rend tous ces projets, toutes ces promenades très différents.
Qu'une telle année soit un tour du monde, ou assez sédentaire comme la mienne, qu'elle soit préparée ou bien totalement "à l'arrache", spirituelle ou non, qu'il y ait un grand et unique projet derrière ou juste de la flânerie, qu'elle se passe dans des villes ou à la montagne, bref quoique puisse être un tel voyage, il ne pourra être qu'enrichissant et réussi.
Pour tous ceux qui en rêvent, le pas est (très) simple à franchir, et quoiqu'il s'y passe, cette année-là restera exceptionnelle.
Quelques ratés
Il y eut l'expédition dans les fjords du Kenai avec Camille, en tout début d'année, la faute à la pluie, la chute au Ladadkh, la faute à moi... Et bien sûr l'expédition au Shishapangma, la faute à un peu tout, mais surtout à pas de chance.
Mais ces ratés sont la condition nécessaire pour tenter (et parfois réussir) par ailleurs de beaux projets. Ils font, dans une certaine limite, partie du jeu.
Kenai Fjords National Park, 27 juin 2015. |
Col du Kang La, 19 septembre 2015. |
Camp de base du Shishapangma, 6 mai 2016. |
Des gens
Des gens qui m'ont rejoint :
- Camille pour un superbe plan B au Denali, en Alaska.
- Mathilde, deux fois, pour admirer avec moi les plus grandioses paysages de l'année, autour de l'Everest, puis pour un grand tour de vélo dans les collines népalaises.
- Charlotte, à qui j'avais promis le beau temps permanent... Mais on s'en est sorti quand même !
- Claude, Fred, François et Gaël pour une ballade écourtée un peu (à peine) au-dessus du camp de base du Shishapangma.
- Victoire, pour deux petites journées à Katmandou !
Sans me rejoindre, mais quelle importance vous avez eu cette année :
- Vincent, pour ton soutien à Lyon et pour la superbe météo alaskienne que tu m'as apportée l'été dernier !
- Mathilde encore, parce que j'étais un peu loin, pour la chute de septembre, pour être venu deux fois, pour tout ce que tu as tellement bien fait pour la préparation du Shisha...
- Mes parents, pour tout ce que vous avez fait : administratif, courrier, fuite d'eau, réception et nettoyage de mes canoës, secours, préparation parfaite du sac du Shisha, votre soutien permanent, j'en oublie sûrement... Merci !!
Des gens sur place, avec qui on a ri, discuté, changé le monde et qui m'auront énormément appris. Notamment :
Sven, Mario qui descendait le Yukon en radeau avec son frère, tous les aventuriers de Sven's Base Camp à Fairbanks, Judy à Bettles, Francesco et Helena dans les Brooks Range, Jonathan et sa famille à Allakaket, Willem à Old Harbour, Marco et Candy au Ladakh, Suresh mon génial guide du Kanchenjunga, Denis sur les chemins du Kanchenjunga, Christophe à Katmandou, Sébastien au Khumbu, Stéphane et Charline au Khumbu et sur les Annapurna, les ingénieurs de Martadi, tous les villageois de l'ouest népalais rencontrés, Niroz, Mon, Nicolas, Bryan et Michael à Bardya, Dawa et Siria à Tawang, Magali et Ana sur l'île Majuli, JR à Hetauda, Arjun à Chitwan, Brigitte et Johanna vers Jong, la communauté d'Osho vers Katmandou, la none Karin, Carine La Touffe, Alain, Chloé et Soeur Emmanuella au monastère de Kopan.
Et tous les autres.
Huit petits moments
Des gens qui m'ont rejoint :
- Camille pour un superbe plan B au Denali, en Alaska.
- Mathilde, deux fois, pour admirer avec moi les plus grandioses paysages de l'année, autour de l'Everest, puis pour un grand tour de vélo dans les collines népalaises.
- Charlotte, à qui j'avais promis le beau temps permanent... Mais on s'en est sorti quand même !
- Claude, Fred, François et Gaël pour une ballade écourtée un peu (à peine) au-dessus du camp de base du Shishapangma.
- Victoire, pour deux petites journées à Katmandou !
Sans me rejoindre, mais quelle importance vous avez eu cette année :
- Vincent, pour ton soutien à Lyon et pour la superbe météo alaskienne que tu m'as apportée l'été dernier !
- Mathilde encore, parce que j'étais un peu loin, pour la chute de septembre, pour être venu deux fois, pour tout ce que tu as tellement bien fait pour la préparation du Shisha...
- Mes parents, pour tout ce que vous avez fait : administratif, courrier, fuite d'eau, réception et nettoyage de mes canoës, secours, préparation parfaite du sac du Shisha, votre soutien permanent, j'en oublie sûrement... Merci !!
Des gens sur place, avec qui on a ri, discuté, changé le monde et qui m'auront énormément appris. Notamment :
Sven, Mario qui descendait le Yukon en radeau avec son frère, tous les aventuriers de Sven's Base Camp à Fairbanks, Judy à Bettles, Francesco et Helena dans les Brooks Range, Jonathan et sa famille à Allakaket, Willem à Old Harbour, Marco et Candy au Ladakh, Suresh mon génial guide du Kanchenjunga, Denis sur les chemins du Kanchenjunga, Christophe à Katmandou, Sébastien au Khumbu, Stéphane et Charline au Khumbu et sur les Annapurna, les ingénieurs de Martadi, tous les villageois de l'ouest népalais rencontrés, Niroz, Mon, Nicolas, Bryan et Michael à Bardya, Dawa et Siria à Tawang, Magali et Ana sur l'île Majuli, JR à Hetauda, Arjun à Chitwan, Brigitte et Johanna vers Jong, la communauté d'Osho vers Katmandou, la none Karin, Carine La Touffe, Alain, Chloé et Soeur Emmanuella au monastère de Kopan.
Et tous les autres.
Chloé, Carine La Touffe, Thibault, Alain et soeur Emmanuella au monastère de Kopan, 4 juin 2016. |
Huit petits moments
Il restera ces petits moments, qui sont aussi grands que les grands et bien plus surprenants. Huit petits lieux, où je serai resté quelques jours. Huit petits lieux parfaits. Mon collier de perles de l'année.
Monastère de Kopan, Katmandou, Népal
Deux grands moments
Et puis il y aura eu ces deux grands moments, très préparés ceux-là. Longs. Gratuits. Personnels. Parfaits.
Deux moments presque opposés : le premier passé à traverser des villages au fin fond du Népal, où l'espace naturel est largement formaté par l'homme et dédié aux cultures et aux champs ; le second passé dans le gigantesque espace sauvage du nord de l'Alaska, vierge de toute trace humaine.
Mais deux moments qui se ressemblent car on y évolue dans des espaces en grande santé : par le mode de vie, indépendant, respectueux et durable, pour ces peuples de l'ouest népalais (ce qui ne signifie pas que la vie n'y est pas difficile, ni sans problèmes sociaux, loin de là) ; par la vie même qui y règne, par son étendue et sa sauvagerie pour les montagnes nord-alaskiennes.
Deux moments loin de l'appât du gain et du consumérisme dévastateurs pour notre environnement, qui nous rappellent ce que nous avons peut être perdu et qu'il serait urgent de retrouver.
Deux moments comme une ode à notre planète : à ses habitants et à sa nature.
Deux moments presque opposés : le premier passé à traverser des villages au fin fond du Népal, où l'espace naturel est largement formaté par l'homme et dédié aux cultures et aux champs ; le second passé dans le gigantesque espace sauvage du nord de l'Alaska, vierge de toute trace humaine.
Mais deux moments qui se ressemblent car on y évolue dans des espaces en grande santé : par le mode de vie, indépendant, respectueux et durable, pour ces peuples de l'ouest népalais (ce qui ne signifie pas que la vie n'y est pas difficile, ni sans problèmes sociaux, loin de là) ; par la vie même qui y règne, par son étendue et sa sauvagerie pour les montagnes nord-alaskiennes.
Deux moments loin de l'appât du gain et du consumérisme dévastateurs pour notre environnement, qui nous rappellent ce que nous avons peut être perdu et qu'il serait urgent de retrouver.
Deux moments comme une ode à notre planète : à ses habitants et à sa nature.
La traversée des villages népalais, de Jumla à Darchula, pendant trois semaines, au coeur de l'hiver.
Lien vers l'article
Un itinéraire hors du temps dans les plus beaux villages que j'ai jamais visités, souvent à des jours de marche de la première route, au milieu des champs en terrasses et des verdoyantes montagnes népalaises.
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Un itinéraire hors du temps dans les plus beaux villages que j'ai jamais visités, souvent à des jours de marche de la première route, au milieu des champs en terrasses et des verdoyantes montagnes népalaises.
Près de Pipalkot, 6 janvier 2016. |
La virée dans les Brooks Range, au nord de l'Alaska, pendant un mois, au coeur de l'été.
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Ce mois restera le grand moment de l'année. Tout là-haut, dans mon jardin.
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Ce mois restera le grand moment de l'année. Tout là-haut, dans mon jardin.
Un mois absolument parfait, en solitaire, à explorer les exceptionnelles montagnes alaskiennes, à pagayer sur l'Alatna, à vivre dans cet immense éco-système où rien n'a changé depuis des milliers d'années, où les ours, les élans et les caribous sont dans leur royaume et où, en été, le jour ne se termine jamais.
L'aventure totale.
L'aventure totale.
Pour terminer, comme un symbole, cette journée d'août, chaude, ensoleillée, sur un petit sommet au-dessus du lac Takahula. Une journée au beau milieu du plus grand espace sauvage américain. Une journée... comme cette année, empreinte de liberté.
Gates of the Arctic National Park, Alaska, 7 août 2016. |