Le départ
L'histoire commence par un vol de Fairbanks à Bettles (petits avions de 6 places), un village d'une cinquantaine d'habitants non relié à la route.
Là-bas se trouve le quartier général du parc national dans lequel je peux récupérer ma boîte à ours géante spécialement dédiée au canoë.
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La maison des boites à ours, à Bettles. |
A Bettles se trouve aussi la petite compagnie (Brooks Range Aviation) qui transporte les gens dans le parc en avion. Ils disposent d'une vingtaine d'avions et hydravions de 2 à 4 places.
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L'adorable Judy, patrone de Brooks Range Aviation à droite. A gauche, son équipe pour cet été. |
Bref, c'est à Bettles qu'une aventure dans les Gates of the Arctic commence (presque) toujours !
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"Mon" hydravion, garé sur un lac à Bettles ! |
Il faut une heure de vol inoubliable au-dessus des montagnes pour "amerrir" sur le Gaedeke lake, la source de l'Alatna River, à 900m d'altitude.
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Survol des rivières dans la plaine au sud du parc (ici la John River) |
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Amerrissage imminent. |
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L'avion repart, Me voilà seul au monde... Pour un mois. |
Randonnée aux sources de l'Alatna
Je laisse le canoë et la grande majorité de ma nourriture cachés au bord du lac et pars pour 10 jours de randonnée dans les montagnes environnantes. Partant du niveau de la rivière à 900m d'altitude, au-dessus des arbres, la randonnée promet ici d'être belle dans un paysage purement arctique.
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Une (grosse) averse se prépare sur Gaedeke Lake... |
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... Mais ce sera l'occasion d'un panorama mémorable |
Je m'éloigne ensuite peu à peu du lac pour explorer la haute vallée de la Killik. Cette vallée est intéressante car ses deux versants sont différents : le versant sud est très alpin, et le versant nord très doux, rappelant par moments nos belles Cévennes.
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Ballade sur les crêtes |
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Haute vallée de la Killik |
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Haute vallée de la Killik |
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La Killik River coule, paisible, au fond de sa vallée |
Ce jour-là, je réalise l'ascension du plus haut sommet de la vallée, à 2200m. C'est l'occasion d'un très bel itinéraire sur une crête assez effilée.
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Vue du sommet. Un peu gris malheureusement... La lumière manque ! |
Le lendemain, je rejoins le plus haut sommet de la partie nord de la vallée, à 2000m. Il reste un petit glacier tout en haut...
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Sur un des sommets surplombant la vallée, au nord, l'orage menaçant... |
Contrairement à ce que montrent les photos précédentes, le soleil est au rendez-vous de cette première partie de voyage. Si les après-midi sont souvent parcourus d'averses, les matinées et nuits sont souvent limpides et l'occasion de lumières magnifiques.
Une partie du charme des lieux est d'ailleurs apportée par ces averses locales que l'on voit à des kilomètres et qui apportent au paysage un ton saisissant.
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Nuages et éclaircies, vus de ma tente, en direction du fond de la vallée |
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Arc-en-ciel de minuit. |
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Lumière de minuit. |
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Mousses. |
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Vue de la haute vallée de la Killik depuis un sommet environnant. |
Pour les trois derniers jours de cette randonnée, le temps devient franchement beau et chaud.
Je place mon camp au bord d'un lac somptueux pour rayonner dans les alentours.
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Des montagnes, vers le haut et même vers le bas. |
Je profite du soleil pour une promenade nocturne sur le sommet qui surplombe le lac (1600m).
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Ombres et lumières lors de la montée au sommet. |
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Du sommet, la haute vallée. Il est minuit. |
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Minuit en panoramique. |
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Le lendemain matin, le lac, toujours parfait dans de nouvelles couleurs. |
Lors d'une belle journée de randonnée sur les crêtes, je croise des hordes de caribous, qui semblent apprécier ces espaces de toundra (même si les photos sont prises un peu au-dessus de la toundra).
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Caribou passant un col. |
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Encore des caribous |
Il est maintenant temps de retourner au canoë.
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Sur le chemin du retour. |
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L'ombre du voyageur au long cours... |
Première partie de la descente de l'Alatna
Me voilà donc de retour au Gaedeke Lake où mes affaires n'ont pas été dérangées pour entamer la première partie de la descente, sous un grand soleil, toujours.
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Au réveil, le nuage devant sa montagne. |
Le premier jour sera plus du tirage de canoë que du canoë. Nous sommes aux sources de la rivière qui est ici un ruisseau plein de cailloux.
Le début se déroule d'ailleurs dans des marécages.
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Dans les marécages... |
Après une journée où j'aurai parcouru seulement 6km, je commence tout juste à pouvoir pagayer, mais l'avance reste très lente du fait des cailloux omniprésents et du faible niveau d'eau (normal ici).
La partie haute de la rivière comporte par ailleurs de nombreux rapides (classe 2) et des virages très serrés. N'étant pas un expert, cela m'oblige à sortir du canoë dans ces virages.
Pas beaucoup de photos de ces quatre premiers jours de descente, car la concentration est de mise !
Et un retournement... Mais sans conséquence, tout le matériel était bien attaché et il n'y a jamais plus de 60cm de fond !
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Le canoë et la rivière, ici très caillouteuse. |
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Le canoë, dans son écrin. |
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L'aventure est belle. |
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Les quatre boites à ours du voyage. |
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Et toujours de superbes lumières le soir. Orange... |
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... Puis rouge. |
Les ours restent très présents au bord de la rivière. Un soir, tranquillement en train de lire sous la tente, j'entends, vers 23h30 un "plouf". Je sors la tête de la tente et vois un ours noir partir en courant ! Une boîte est renversée et le canoë percé par une griffe !
J'arriverai à réparer mais je devrai chaque jour regonfler une partie du canoë toutes les 3 heures...
Pas de photos de l'événement.
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Paysage classique au bord de la rivière : La "gravel bar" |
Randonnée autour des Arrigetch Peaks
Après quatre jours de descente, je suis maintenant à une altitude de 300m au bord de la rivière. Il reste 170km de descente mais il n'y aura donc plus beaucoup de dénivelé.
Les arbres ont réapparus.
Je laisse une seconde fois canoë, nourriture et matériel au bord de la rivière et repars pour une semaine de randonnée, vers les Arrigetch Peaks, montagnes aux formes surprenantes et élancées.
J'y aurai, encore, un temps parfait.
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Premières impressions des Arrigetch Peaks. |
Le second jour, l'objectif est le sommet pointu au centre de la photo ci-dessous, nommé Ariel, culminant à 2000m :
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Ariel et Xanadu, vus de la vallée |
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Vue panoramique du sommet |
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Les glaciers et les crêtes des Arrigetch |
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Toujours ces montagnes assez uniques |
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La vallée des Arrigetch |
En m'éloignant un peu de la chaîne les jours suivants, je retrouve des formes plus rondes, qui offrent des panoramas superbes sur la chaîne des Arrigetch.
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6h du matin. Les ombres et la Lune veillent sur les monts. |
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Doux nuage de fumée. |
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Arrigetch Peaks. Ils sont tous là. |
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On ne s'en lasse pas. |
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Ariel, au centre, lumineux. |
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Un petit air de Cervin. |
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Le voyageur au long cours devant toutes ces pointes. |
Il est temps de retrouver la vallée et l'Alatna qui serpente.
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L'Alatna, sublime. |
Deuxième partie de la descente de l'Alatna
C'est reparti pour le canoë, sur une rivière maintenant large, profonde,... et très calme. On peut profiter du paysage, mais les sensations fortes du début ne sont plus là.
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Une idée du chargement. |
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Lumière, nuages et rivière font toujours merveille. |
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Tout est là. |
Je m'arrête ensuite une journée entière sur une sublime plage afin de gravir un petit sommet repéré depuis la rivière.
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Le canoë se sent bien ici. |
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Plage de sable magnifique. Nous sommes bien au nord du cercle polaire, pas sous les tropiques. |
En montant à ce sommet, l'Alatna nous montre tout son amour.
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Un coeur... |
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...Et un autre. |
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La vallée, l'Alatna et le Takahula Lake, vus du sommet. |
Après une longue sieste au sommet et juste en attaquant la descente, je croise deux randonneurs qui arrivent ! Ils s'avèrent être italiens et les propriétaires d'une "cabin" située au bord du lac. Ils m'invitent à les y rejoindre le soir.
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L'Alatna, encore, toujours. |
Le soir, nous passerons un bon et long moment autour d'un thé à discuter de l'exploration des Brooks Range, et de nos nombreuses randonnées ici ou ailleurs.
Il y a quelques "cabins" de ce type dans le parc, le plus souvent au bord de lacs pour pouvoir y accéder en hydravion. Leurs propriétaires sont bien chanceux !
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Francesco et Helena devant leur "cabin" |
Changement de temps et de décors ensuite... Après cette journée, qui restera certainement comme la plus belle du voyage, je sors en deux jours, progressivement, de la montagne. Le temps se grise par la même occasion.
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Dernières bosses et nuages bien accrochés. |
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La montagne est maintenant derrière moi, sous une éclaircie bienvenue. |
Le paysage devient ensuite plat, la rivière est très large, entourée par la forêt boréale.
La nuit refait aussi doucement son apparition, il y a maintenant 2 heures assez sombres entre 1h et 3h.
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Quand le temps est gris, les lieux sont d'une indépassable tristesse... Pire que la plaine de l'Ain (presque). |
Mais quand les éclaircies sont là, la lumière de l'Arctique illumine le paysage.
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Dernier bivouac |
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Dernier bivouac |
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Dernier bivouac |
A 15km du village d'Allakaket, je rencontre Harding et un de ses amis du village. Ils sont partis chasser l'élan. Ils m'invitent pour le café dans leur petite cabin au bord de la rivière.
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Harding et son "compagnon" |
Allakaket
Quelques heures plus tard, à la confluence de l'Alatna et de la Koyukuk, apparait Allakaket. Après 28 jours, l'aventure sauvage se termine ici.
Allakaket est un village athabascan (population proche des inuits) de 104 habitants, non relié à la route, mais qui, comme Bettles, possède un aéroport avec deux vols par jour pour Fairbanks.
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Allakaket. Je suis arrivé. |
Très rapidement, je rencontre du monde et le soir, Jonathan et sa mère m'invitent à rester chez eux. La soirée est très sympathique.
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La maison où je dors. |
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La maison de Jonathan. |
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La Poste. |
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Le magasin. |
Le lendemain, quatre habitants reviennent d'une chasse plus en amont sur l'Alatna avec un élan. Une importante célébration (potlatch) est en effet prévue dans 10 jours et les hommes s'affairent à la chasse.
La découpe commence alors avec toute la famille de Jonathan et nous aurons droit, le soir, à un barbecue 100% élan, copieux et délicieux dans une ambiance formidable.
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La soeur de Jonathan, découpe de l'élan. |
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La tête de l'élan. |
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Morceaux en train de sécher. |
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Jimmy et Jonathan. |
L'heure du départ pour le petit aéroport d'Allakaket est arrivée. Je quitte avec regret ce village et cette famille si accueillante. Il est bon de rencontrer une population si attachée à son territoire et à sa nature. Un moment très fort après 1 mois en solo !
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Jonathan sur son quad, et avec mon bidon à ours, m'emmène à l'aéroport. |
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L'avion qui me ramène à Fairbanks |
L'aventure dans les Gates est terminée. Elle fut belle, riche, exceptionnelle, vécue sous le soleil et dans les montagnes les plus sauvages d'Alaska, qu'il faudra encore visiter dans quelques années, sur une autre rivière. Car là-bas, l'exploration n'est jamais finie.
Enfin, merci infiniment à Camille et Vincent pour les informations météo si précises et précieuses... Et annonçant souvent du soleil !
Merci mon alter-grosse pour tes si doux messages qui me rendaient ces montagnes encore plus belles.
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