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Le petit aéroport de Nepalganj |
La première journée se situe relativement haute, entre 2300m (Jumla) et 3600m au passage du premier col...
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En route pour le premier col |
Du col, la vue se dégage sur les hautes montagnes du Dolpo, au loin.
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Vue sur le Dolpo, depuis les hauteurs de Jumla |
Quelques heures après Jumla, je traverse mon premier hameau. Superbe, comme les dizaines qui suivront.
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Khali Gaon |
Ce premier soir, je suis accueilli par une famille de Nauri Ghat qui m'offre l’hospitalité dans une grange !
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Famille de Nauri Ghat |
Sur la route, quelques enfants cuisiniers...
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Les cuisiniers d'un midi |
A Jhyari, pour mon deuxième soir, je découvre un village plein de vie avec ces premiers escaliers sculptés si typiques de la région de Jumla.
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Enfants et escaliers à Jhyari |
Après Jhyari, je gagne de la hauteur pour pénétrer sur le plateau du Parc National de Rara, à 3000m, le plus petit parc national du Népal qui protège le lac de Rara, le plus grand lac du pays. Rien de gigantesque d’ailleurs pour ce lac, dont le tour fait environ 20km. Il est étonnant qu'un pays aussi montagneux que le Népal ne comporte pas de plus grand lac !
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A proximité du lac Rara |
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Première vue sur le lac Rara, avec le Dolpo enarrière plan |
Entouré de forets et de monts et des hautes montagnes du Dolpo au loin, le lac Rara est un petit bijou, rappelant, selon l’heure du jour, la Scandinavie ou bien la Provence...
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Lac Rara, 3000m |
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Lac Rara, 3000m |
En ce bel après-midi, je me promène autour du lac. Il est très agréable, dans cet Himalaya si loin des océans, de profiter de la douceur d'une grande étendue d’eau.
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Lac Rara, à la tombée de la nuit |
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Lac Rara et ses étoiles |
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Lac Rara, au petit matin |
Le lendemain, je vais au sommet surplombant le village de Murma pour contempler le lac et les montagnes environnantes.
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Le beau village de Murma |
Depuis le sommet de Murma, on voit au loin les pics enneiges des très sauvages monts Saipal (7031m), l'une des deux chaînes de haute montagne du Far West.
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Le massif du Saipal (7031m), au nord |
De l’autre coté, la vue est sublime sur le lac Rara.
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Le lac Rara, dans son écrin |
Il fait froid les soirs et la nuit a 3000m (-8°C sous la tente)... Je redescends dans les vallées plus chaudes et confortables.
Phénomène inconnu dans les Alpes, au-dessus de 2500m, les chemins à l’ombre dans les forets sont littéralement verglacés ! En effet, il fait froid et il ne neige quasiment jamais en hiver d’où ce résultat assez atypique. Chez nous, tout cela serait recouvert de neige....
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Des glaciers en forêt |
Les villages reviennent...
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Maison du Far West |
On retrouve les rizières, les champs, les bananiers...
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Vallée, entre 1500m et 2000m |
Les villages se succèdent.
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La campagne des collines népalaises |
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Des bananiers, partout. Ca fait mon bonheur ! |
Un village, superbe, au milieu de ses champs.
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Maison, vallée, bananes. C'est beau ! |
J’arrive a Ratapani, où je passerai deux jours, sous une chaleur appréciable. En-dessous de 1500m, il fait bon vivre ici en hiver. Au-dessus, mieux vaut avoir une bonne couette.
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Rapatani |
Les hôtes du petit hôtel de Ratapani sont formidables. Nous y célébrons Noël avec un Dal Bhat amélioré, au poulet.
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La famille de Ratapani à la cuisine |
La nourriture est peu variée au Népal, et d’autant plus dans cette région. Comme il n’y a aucun accès routier, on n’y peut manger que ce qui est cultivé sur place, à savoir riz, lentilles, chou, un peu de pommes de terre, bananes, oranges, un peu de poulet, parfois du lait. Rien d'autre. TOUS les repas sont les mêmes : Dal Bhat (Lentilles, riz). Pendant trois semaines, c’est un petit peu long...
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Le fameux Dal Bhat |
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Les champs, fantastiques, dans la vallée de Ratapani |
Je profite de ma journée ici pour faire une belle promenade dans les villages au-dessus de Ratapani.
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Hameau au-dessus de Ratapani |
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Hameau au-dessus de Ratapani |
Nous sommes en pleine saison sèche, le ciel devient de jour en jour de plus poussiéreux. Il faudrait un petit nettoyage, mais ce n’est pas vraiment au programme !
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Hameau au-dessus de Ratapani |
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Hameau au-dessus de Ratapani |
Ici les glaciers sont verts : ces champs (riz ou mais selon la saison) s'étendent sur des kilomètres dans les fonds de vallée.
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Glacier vert et cactus à Ratapani |
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Champs de bananes |
La dame de l'hôtel, à droite, ainsi qu'une infirmière du village, à gauche, qui réside à l’hôtel de manière permanente, sont aux petits soins avec leur petit touriste.
L’immense majorité des villageois ne parle pas anglais, mais dans beaucoup d’endroits, je rencontre souvent l’équipe d’enseignants, l’équipe médicale ou des officiers du gouvernement, qui viennent généralement des plus grandes villes aux alentours pour leur mission dans les villages et avec qui il est plus simple pour échanger.
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Les belles dames du Far West |
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Fierté et sourire |
Je continue ma descente en direction de la vallée de la Karnali, la plus longue rivière du Népal.
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Vers la Karnali ! |
Je suis ici à 1000m d’altitude, il fait chaud, c’est fort plaisant !
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Vallée de la Karnali |
Le paysage est étonnamment aride, c’est superbe.
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La Karnali dans son petit canyon |
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Hameau |
Contrairement à bien des croyances, le Népal est hindou a 90%. Seule la haute montagne est bouddhiste. On croise sur le chemin d’innombrables temples hindous.
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Temps hindou |
Un dernier regard vers la vallée de la Karnali avant de monter vers la petite ville de Kolti.
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Toujours la belle Karnali |
A Kolti, nous regardons le match de football Inde-Nepal dans le cadre de la SAAF Cup, qui regroupe 8 pays du sud Himalaya. L’Inde gagne 4 à 1.
J’aurais bien aimer voir le derby des montagnes Népal-Bouthan (match au sommet !), mais il était déjà passé.
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Place du village de Kolti |
Sur le chemin qui relie Kolti et Martadi.
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Vallée de Kolti |
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Vallée de Kolti |
Les chemins que j’emprunte sont généralement assez fréquentés puisqu'ils relient tout ce réseau de villages. De même, on trouve dans la plupart de ces villages des petits hôtels (souvent le grenier des maisons) qui accueillent tous ces népalais en transit pédestre.
A de rares exceptions près, je suis loin du réseau routier, c’est pour cela que la marche a tant d’importance ici. En revanche, la majorité des villages a l'électricité permettant d’alimenter quelques ampoules par maison.
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Les mules sont très présentes sur les sentiers |
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La vallée de Martadi |
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Campagne du Far West |
Il y a d’innombrables petites échoppes pour boire le thé ou manger quelque chose sur les routes.
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Salon de thé peu avant Martadi |
J’arrive finalement à Martadi, la capitale du district du Bajura et la plus grande ville que je traverserai.
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Martadi et son marché |
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Une des écoles de Martadi |
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Bazaar de Martadi |
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Au coucher du soleil |
Je rencontre dans cette très agréable ville des ingénieurs d'une ONG népalaise en mission ici. Nous passerons deux jours ensemble, ponctués de d’excellents échanges.
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De très bons moments |
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Traditionnel badminton au petit matin, à Martadi |
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Petite maison |
A Aartichaur, village de tôles, ou je passerai la nuit du nouvel an, bien malade à cause du poulet peu frais mangé à Martadi... Trois jours suivront, loin du meilleur de ma forme...
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L'hôtel de Aartichaur |
En attendant que ça aille mieux, je passe deux jours a Dogadi, splendide village, pour récupérer, et sans quasiment rien manger pendant 3 jours !! Vive 2016 !!
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Dogadi la superbe |
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Dogadi la superbe |
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Maisons à Dogadi |
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Femmes de Dogadi |
Ça va un peu mieux, je pars en direction du Parc National de Khaptad, un plateau sauvage a 3000m.
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En montant à Khaptad |
En arrivant sur le plateau, les lointains massifs de Saipal (7031m) et Api (7132m) se dévoilent.
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Arrivée à Khaptad |
Sur un espace pelé du parc, la belle vue sur Saipal.
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Saipal au loin |
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Forêt de rhododendrons |
Au cœur du parc, d’exemplaires espaces ouverts s’offrent a nous. Tout cela a un air de Causse Méjean, dans le Massif Central. C'est sublime de sérénité.
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Plateau de Khaptad |
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Plateau de Khaptad |
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Plateau de Khaptad |
Les vues sur Saipal et Api sont superbes depuis le plateau.
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Api et Saipal au loin |
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Api et Saipal au loin |
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Api et Saipal au loin |
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Plateau de Khaptad |
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Plateau de Khaptad sous quelques nuages inhabituels |
Et comme après la visite du lac Rara, la descente dans la vallée permet de retrouver la douceur des villages et la chaleur du soleil.
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Village et champs au pied du plateau de Khaptad |
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Bergère |
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Village et champs, sublimes |
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Village, champs et poussière de l'hiver himalayen |
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Verte sérénité |
J’arrive dans le beau village de Pipalkot, où la population m’accueille de belle manière. Nous passons une belle soirée.
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Avant l'apéritif |
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Salon de thé sur le chemin |
Il me reste alors encore deux cols à franchir avant mon arrivée à Darchula, tous deux à 2000m environ. Les journées de marche sont toujours longues (de 7 a 8h), avec leur col journalier (1000m de dénivelé en général). C’est éreintant de randonner dans ces basses montagnes !!
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Paysage typique de cette traversée du Far West |
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Le col du jour, au loin |
Dans cette région (et dans une large part du Népal), la ruralité prime largement, même si les villages sont très nombreux. La plupart des habitants sont fermiers et produisent leur propre nourriture dans les champs qui environnent leur maison.
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Hameau sur la route. La ferme. |
A Sela, je reçois une fois de plus un accueil exemplaire.
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A Sela, cuisine népalaise au feu de bois, comme partout ici. |
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Les deux filles de la maison, enseignantes, et d'une infinie gentillesse |
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Temple hindou |
Je passe mon dernier col l'avant-dernier jour. Les nuages sont présents sur les monts Api. Il y aura une bonne averse ce soir là, pour la première fois de l’hiver.
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Du col du Sipti (2100m), vue sur le village de Sipti. |
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Village de Sipti |
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Champs autour de Sipti |
Le lendemain, après 21 jours de marche, j’arrive à Darchula, à la frontière indienne. J’aurai franchi une bonne quinzaine de cols, mangé beaucoup (trop) de dal bhat et croisé aucun touriste : une belle aventure, personnelle, vécue à travers des paysages somptueux, des villages admirables, deux beaux parcs et des habitants toujours accueillants et sympathiques ; mais une belle aventure qui se mérite néanmoins, car le terrain difficile, le très faible confort, l’hygiène aléatoire, la nourriture, le choc culturel et la difficulté quasi systématique de communiquer la rendent aussi compliquée sur la durée.
Un moment très fort de l’année.
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La rivière, à Darchula... qui est aussi la frontière avec l'Inde (Népal à gauche, Inde à droite) |